L’entretien d’embauche peut être une source de grand stress pour beaucoup d’entre nous. Cette donnée est encore plus vraie lorsque vous cherchez du travail dans un autre pays, avec des codes différents. 🍁

Mais pas de panique ! C’est un moment d’échange qui permet à l’entreprise de juger votre motivation et vos compétences.

Pour vous aider à la réussite de celui-ci, nous vous proposons 4 points clés à connaître pour un bon entretien avec un employeur Québécois.

 

La préparation de l’entretien

Cette étape est très importante dans votre entretien de recrutement, elle vous permettra d’avoir un impact durable sur votre interlocuteur.

Afin d’être au TOP pour cet échange, renseignez-vous sur l’activité générale de l’entreprise, ses valeurs et son mode de management. Ces informations vous permettront de répondre en étant au plus proche de ce qu’ils recherchent. Pour collecter ces informations vous pouvez utiliser des sources telles que :

  • LinkedIn
  • Le site internet de l’entreprise
  • Recherche Google « actualité »
  • Les articles de presse

Pour répondre aux mieux aux attentes du poste, n’hésitez pas à demander une fiche de poste à votre interlocuteur lors de la prise de contact.

Particulièrement pour un poste dans un autre pays, renseignez-vous sur l’environnement (le pays, la région…) Un des objectifs de l’entretien étant de juger votre motivation, cette partie peut faire la différence. Cela permettra également de vous assurer que l’environnement pourra vous convenir.

Enfin, assurez-vous de vérifier vos réseaux sociaux avant votre entrevue. Avez-vous déjà essayé de chercher votre propre identité sur Google ? Vous pourriez avoir des surprises. Votre image reflètera l’image de l’entreprise par conséquent, il est important d’être vigilant à ce sujet.

 

La première impression et la posture

La première impression est toujours la bonne, dit-on. Même si ce n’est pas toujours le cas il est important d’y faire attention.

  • Ne lésinez pas sur la ponctualité. En effet, le manque de ponctualité peut être rédhibitoire. Selon l’étude « The Way In » menée par LinkedIn, 55% des recruteurs indiquent ne pas avoir retenu un candidat pour son manque de ponctualité.
  • Aillez une posture professionnelle. Cela vous permettra d’inspirer la confiance du recruteur. Vous pourrez ainsi montrer que vous êtes sûr de vous. Attention tout de même à ne pas être trop orgueilleux.
  • Dernier point et pas des moindres, LE CELLULAIRE ! Avant votre entretien prenez soin de l’éteindre pour ne pas être dérangé dans un premier temps mais également pour ne pas vous attirer les foudres de votre interlocuteur. Toujours selon la même étude, 39% des recruteurs affirment également avoir écarté un candidat pour cette raison.

 

La préparation de votre discours

Il est très important que vous prépariez cette partie pour éviter les moments d’hésitation qui pourraient vous déstabiliser.

  • Évoquez votre parcours professionnel de manière concise et claire. Un point qui revient dans la majorité des entretiens : « Parlez-nous de vous ». Pas de panique, le recruteur n’attend pas de vous un long monologue. Le plus souvent, cela lui permettra d’évaluer vos capacités à faire une synthèse courte et concise de votre carrière. Si vous avez une seule expérience ça sera du gâteau mais si vous avez quelques années d’expérience, apprenez à résumer !
  • Montrez que ce projet est pour vous l’occasion d’apprendre de nouvelles choses et ne soyez pas trop dans la comparaison avec ce qui est fait dans votre pays d’origine. Évitez les : « nous en France on fait comme-ci ou comme ça ».
  • Apprenez à écouter. Comme précisé plus tôt, un entretien est un échange. Il est donc important aussi d’écouter le recruteur. Déjà pour ne pas être à côté de la plaque lorsqu’il vous pose des questions mais aussi pour pouvoir poser des questions par la suite. Cette qualité lui montrera également que vous souhaitez développer vos compétences et découvrir un nouvel environnement.
  • Préparez des questions au sujet de l’entreprise ou sur la façon de travailler dans le pays en général. Cette partie vous permettra dans un premier temps d’être acteur de l’entretien mais également de susciter l’intérêt du recruteur. Il tiendra compte du fait que vous vous intéressez à la structure et à l’environnement dans lesquels vous vous projetez.
  • Anticipez les questions à titre personnel telles que : votre situation familiale, votre situation financière, votre nationalité, le travail de votre conjoint/e, vos enfants… En effet, lors d’un projet d’expatriation il est nécessaire de prendre en compte chacun de ces aspects. Non pas qu’ils soient en lien avec le poste mais parce que nous devons évaluer si le projet est réalisable ou non.
  • Préparez-vous à vous adapter à la façon de communiquer de votre interlocuteur. En effet, il ne faut pas se heurter car le tutoiement arrive rapidement. Mais, attention le tutoiement ne veut pas dire que votre recruteur est votre copain…
  • Pour finir, montrez que le projet est réfléchi de votre côté. Il est possible que vous en soyez au début de vos démarches mais n’hésitez surtout pas à en parler à votre interlocuteur, il verra que vous vous projetez dans ce magnifique nouveau pays !

La prise de congés

La 1ère impression est très importante, oui. Mais ne laissez pas passer cette dernière étape de l’entretien. En effet, ce sera la dernière image que le recruteur gardera de vous et elle pourra être décisive. Au moment où votre interlocuteur conclue l’entretien, remerciez le pour le temps et l’intérêt qu’il vous a accordé.

Pour finir en beauté vous pouvez même lui faire parvenir un courriel. Dans celui-ci, vous le remercierez à nouveau et lui notifiez que vous restez disponible s’il a d’autres interrogations à votre sujet.

 

Au final, nous retiendrons 2 mots d’ordre dans votre recherche d’emploi : LA PRÉPARATION et L’ORGANISATION. Elles seront les clés de votre réussite dans votre recherche, vos entretiens mais également dans l’organisation de ce grand projet de vie !

 

Et vous, vous souhaiter #travailler au Québec ? Vous souhaitez en savoir plus ? 🍁

 

TEMPORIS MONTRÉAL

 

Sources : « Rebondir » – , par Camille Boulate